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Les barrages
6 octobre 2006

Lutter contre l'extrême droite?

Ces derniers temps, j'entends souvent des discours qui se résument en quelques mots:
"Pour lutter contre l'extrême droite, laissons les aller au pouvoir et se planter comme les autres."

Cette solution est peut-être plus efficace que le "cordon sanitaire" et autres méthodes de diabolisation testées par le passé... mais je suis surtout convaincu que cela peut être très dangereux...

Voici un extrait tiré de Memo, le site de l'Histoire.


Au poste de chancelier    
Aux élections de 1930, les nazis envoient 107 des     leurs au Reichstag; en juin 1932, ils seront 230. A     l'élection présidentielle de mars 1932, Hitler     met le maréchal Hindenburg en ballottage. En dépit de ces     succès, la majorité absolue est cependant loin     d'être atteinte par le parti nazi. Mais les conservateurs     qui gouvernent sans majorité parlementaire sont également     dans l'impasse. Il leur manque le soutien populaire     indispensable à l'établissement définitif du     régime autoritaire qu'ils appellent de leurs vœux.     C'est pourquoi bien des dirigeants conservateurs, notamment le     magnat de la presse Alfred Hugenberg, se rallient à     l'idée défendue par Franz von Papen, l'un des     proches de Hindenburg, de la participation de Hitler au     gouvernement: l'objectif de von Papen est de     «ligoter» Hitler dans un cabinet à dominante     conservatrice, tout en récupérant la force mobilisatrice     de son parti. Le 30 janvier 1933, le président     Hindenburg décide, après bien des réticences - il     traite Hitler de «caporal bohémien» - ,     de nommer ce dernier     à la chancellerie du Reich, à la tête d'un     gouvernement qui ne comprend que deux nazis, Göring et Frick.     

Le Führer
Une fois au pouvoir, Hitler déjoue tous les plans des conservateurs et instaure très rapidement un régime dictatorial.   

L'instauration d'une dictature
Le 4 février, sous le prétexte de lutter contre la «menace communiste», les nazis obtiennent du vieux président Hindenburg la promulgation d'une ordonnance autorisant l'Etat à interdire toutes réunions et publications qui menaceraient sa sécurité. En Prusse notamment, la police, dirigée par Göring, multiplie les arrestations, qui touchent d'abord les communistes, et épure l'administration de ses éléments démocrates. Rapidement, de nombreux SS et SA sont engagés comme «policiers auxiliaires». L'incendie du Reichstag, le 27 février, entraîne la publication par le président du Reich d'une ordonnance «Pour la protection du peuple et de l'Etat», qui instaure de fait l'Etat d'urgence et donne tous les pouvoirs au gouvernement. La répression se systématise, et frappe désormais les sociaux-démocrates et l'ensemble des Allemands hostiles au nazisme; beaucoup sont assassinés dans les premiers camps de concentration ouverts pour y interner les nombreux opposants. L'interdiction du parti communiste, le soutien des conservateurs et celui, plus réticent, du parti catholique du centre permettent à Hitler d'obtenir du Reichstag, le 23 mars 1933, le vote d'une «loi d'autorisation» (Ermächtigungsgesetz), qui lui assure les pleins pouvoirs pour quatre ans et légalise la dictature. Le 2 mai, les syndicats sont forcés de prononcer leur dissolution, imités dans les semaines qui suivent par tous les partis politiques non nazis. Le 14 juillet, le NSDAP est proclamé parti unique. 

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Commentaires
X
Problème très complexe, surtout a l'approche des elections... Je suis d'accord sur l'idee de ne pas donner le pouvoirs aux extremistes (qu'ils soient de droite ou de gauche) mais je ne peux pas m'empecher de penser d'un autre coté que dans certaines villes cela se reduirait a nier 35% des habitants...
B
+1, nous sommes mieux dans une démocratie molle, avec beaucoup de choses qui marchent bien et quelques magouilles et problèmes que dans une dictature d'extrême droite, ou on aura juste le droit de se taire et encore...
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